Les jeunes tournent le dos à la fête patronale.

Publié le par DESIR A Poncins

Les jeunes tournent le dos à la fête patronale.

Notre article sur la fête a suscité quelques curiosités nous inclinant à plus de développement. Voici donc quelques précisions et surtout une réflexion sur cette débâcle.

  1. Contrairement aux années antérieures, en dépit d’une coutume bien établie il n’y a pas eu de brioches

  2. Les classards n’ont pas participé

  3. La soirée du samedi a été annulée, faute de participants. Pas de « Fred aux platines »

  4. Le bubblefoot est venu en remplacement du paintball (pas d’inscription). Là encore peu de succès.

  5. La pétanque, en forte baisse

  6. Globalement la fête patronale a été qualifiée de mitigée !!

  7. La fête patronale doit elle se résumer au seul banquet ?

Revenons à la participation des jeunes. Les classards sont resté chez eux et donc il n’y eut pas de distribution de brioches. Un « différend » organisationnel serait à l’origine du boycott. Un « différend » sur la forme et qui date du printemps dernier. La discrétion dont il a été l’objet n’a rien de surprenant car à Poncins tout ce qui n’est pas positif au regard de la pensée unique, doit rester dans l’ombre. Dans le cas présent, le silence fut si bien gardé qu’on peut sans doute l’interpréter comme un appel à la négociation. Il n’en fut rien. Les protagonistes sont restés droits dans leurs bottes, incapables de la moindre concession.

Les jeunes ont refusé toute figuration passive, exigeant leur part de responsabilité dans une manifestation qui est un peu la leur.

L’organisation, soucieuse de sa propre responsabilité n’a pas su dialoguer.

De négociations, il n’y en eut guère. Les blessures portées quelques années plus tôt se seraient-elles ré-ouvertes ? Il est des cicatrices qui ne se referment jamais totalement, et que le comité avait quelque peu sous-estimées. En effet, la dichotomie est tenace. C’est si vrai qu’en règle générale, les « jeunes » sont tellement absents de la vie locale qu’on se demande parfois s’ils existent à Poncins.

Dans le cas présent, l’occasion était belle pour renouer le contact. Probablement au prix de quelques concessions. C’est le principe même de la concertation. Il nous semble que l’enjeu en valait la chandelle. Hélas, de chandelle, il n’y eut point. Au jeu du « qui perd-perd », il n’y eut que des vainqueurs.

Cette fois encore, c’est Poncins qui a perdu. Poncins a perdu car la fracture avec les jeunes s’est encore élargie. Poncins a perdu car ses dirigeants n’ont pas compris l’importance que revêtait cette affaire. Poncins a perdu car les jeunes, c’est le Poncins de demain. Poncins a perdu car une fête sans les jeunes, c’est comme un mariage conclu par un « NON » à la mairie.

Publié dans Au FIL du Lignon

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