Comme les sardines.

« 6. Courriers et mail

Le conseil municipal prend connaissance - du conseil d’école. »

Pas très loquace ce compte rendu de CM du 5 décembre 2019. Pas plus, pas moins que d’habitude. Donnons-lui la parole. Ça en vaut la peine.

D’abord, ce conseil d’école date du 8 novembre. Le CM le cible en 2 points.

Premier point, concerne la sécurité des personnes et donc des enfants. Le sauf-conduit en sécurité du bâtiment s’arrête à 150 personnes. C’est donc légitimement que la question est posée. Et c’est tout aussi légitimement que les normes le bornent à 199 personnes. C’est officiel. L’exploitant (dans le cas présent : la mairie) avait mis la barre à ce niveau. Suffit de la relever. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Nos enfants sont en sécurité.

Second point, concerne les conditions d’accueil des enfants. L’annexe a été utilisée comme salle de classe. Rappelons que l’extension récente l’a porté à 5 classes. Il y en a 6. « On a bien conscience de ne pas être très à l’aise, non pas limite. Il n’y a pas de marge de manœuvre bien qu’on ait proposé que des activités pourraient se faire dans la salle communale. Les projections qu’on a sur l’évolution de la démographie scolaire, entre ceux qui partent et ceux qui arrivent, normalement à la prochaine rentrée scolaire 2020, ça devrait être à peu près comme cette année, mais à partir de 2021, il y a une baisse globale. » Ces commentaires sont ceux du maire de Poncins. L’algéco proposé par l’école n’est plus qu’un mirage au milieu d’un désert d’imagination où les « 12 à 15k€ par an partent en fumée » et forment un écran insaisissable balayant toute illusion.

Les rodomontades des élus restent sans effet. D’ailleurs leur avis n’a pas été demandé. Fermez le ban. Question suivante.

Nous faut-il sagement tourner la page comme à l’école maternelle ? Non ! Rouvrons le ban.

La dernière extension n’a rien réglé. Une promiscuité insupportable. Dans les couloirs, et même en classe, ça se bouscule. Il faut réajuster pour permettre la sieste des plus petits. De nouvelles arrivées sont annoncées, sans compter ceux qui ont décidé de quitter le navire. Accordons que les raisons sont diverses. Mais pas nécessairement rassurantes. Quelques enfants ont fuité Poncins faute de nourrices. A ce sujet, souvenons-nous du combat pour l’ouverture d’une mini crèche et renvoyé aux études de la communauté de communes. « C’est pas nous ! » Souvenons-nous de nos prévisions. Surestimées ? Sans doute plus que celles qui ont permis le dimensionnement de l’école.

Nos prévisions pour la rentrée prochaine ? Toujours en croissance. Celle du maire ? « … à peu près comme cette année ». Et cette nouvelle rassurante « mais à partir de 2021, il y a une baisse globale. » Au point de supprimer une classe ? Une démographie en forte croissance et une diminution de ses enfants !

La proposition de l’école de poser une installation provisoire a reçu du maire cette imparable réplique : le PLU la rend impossible. Hélas, ce n’est pas ce que dit le PLU ! Document en mains. Résultat : un rétropédalage obligé. De cela, il n’a pas été question en réunion de CM. Bien tenté !! Une intention de tromperie déjouée pour l’école. Et un silence coupable pour les élus.

Il n’a pas non plus été question de l’encombrement des véhicules sur l’emplacement qu’on ne peut décemment appeler parking. Pas plus que du revêtement de la cour de l’école.

L’école est insuffisamment dimensionnée reste un problème. Conséquences: des conditions de travail déplorables pour enfants et personnel, qu’il soit enseignant ou municipal. Déplorables et durables. Les solutions ? Elles nous renvoient à 2016 suite au lancement d’alerte par le même conseil d’école : « les murs ne sont pas extensibles ». Une longue attente s’en est suivie, puis des décisions prises dans la précipitation et sans concertation. Nous avions réagi : « projet qui ne tient pas la route » ou « un projet à oublier ». L’analogie des situations s’arrête là. La différence : les élections en perspectives !