Addictologie au jeu de cache-cache.

Publié le par Roger SAINT POL

Addictologie au jeu de cache-cache.

« Ceci n’est pas un RPQS » avions nous déclaré dans notre article « In the baba ». 1 page au lieu d’une quinzaine ne pouvait être qu’un condensé, au mieux. Une rétention pour les plus … dubitatifs. Toujours fidèle à « Ici, je fais ce que je veux », le maire en personne allait accréditer cette thèse et en apporter la démonstration.

 

Rappel des faits

  • Ordre du jour : « Présentation et approbation du Rapport … ». (on supposera année 2020)
  • 1 page contre une quinzaine prévue et des données soigneusement sélectionnées
  • Dossier communiqué en séance
  • On le suppose Collectif ( non-précisé)
  • Assainissement traité par Cleppé. Cette déclaration est celle du maire de Poncins au CM du 1 juin 2021 !
  • 1 élu « a souhaité s’abstenir ». Il s’abstient. La cause : « n’a pas eu connaissance du «projet »
  • 4 votes contre sans autre précision
  • 9 voix pour. Adopté

 

La suite

  • Le dossier et le compte rendu de réunion de CM affichés onglet Actualité, site de la mairie
  • Les 2 rejoignent l’onglet « Réunions du conseil municipal 2021 » du même site. Le dossier RPQS est titré « Rapport synthétique … assainissement 2020 »

                                                        

Analyse

  1. Nous avions déclaré « le RPQS n’est pas un RPQS ». Après avoir pris connaissance de notre chronique, le maire modifie son titre. Rapport … prend le qualificatif de synthétique …. C’est plus approprié. Il reconnaît implicitement le caractère symptomatique de la situation
  2. L’ordre du jour n’a pas été respecté. Situation illégale.
  3. Le dossier n’a pas été communiqué avant la séance. Situation illégale.
  4. Le RPQS réapparait au site internet de la mairie, ripoliné, après 2 années de disparition. Pas d’explication.
  5. La déclaration du maire relative à l’assainissement au CM du 1 juin : erronée ou mensongère.

 

Conclusion

  1. La Délibération n° 09-09-2021-4 est contraire à la déontologie et à la législation. Elle n’a pas respecté les règles du jeu. Elle doit être annulée et représentée.
  2. 3 jours (francs ou pas francs) pour les questions orales dont on sait qu’elles n’auront pas de réponse, d’une part. Les yeux fermés et un temps record pour voter une Délibération majeure d’autre part. 2 poids 2 mesures qui trahissent l’intention municipale de cacher.

 

Réflexions

 

« Ici, je fais ce que je veux » n’est plus un slogan. C’est une pathologie. Il faut cacher. Tout doit être caché. Cette gratuité aux gros consommateurs, cette documentation empirique notée 15 sur 120, ces erreurs caractéristiques, …. Cacher au public ces brèches de plus en plus béantes, puis rétablir en vitrine les disparitions de 2 années de camouflage ; mais en cachant l’essentiel derrière un « synthétique » protecteur. « Ils n’y verront que du feu ! ».

 

Le RPQS n’est pas un cas isolé. Au contraire. Il est la résultante, parmi tant d’autres, du logiciel municipal « Ici, je fais ce que je veux » paramétré sur « Il faut tout cacher ». Cacher l’amputation de tout un étage à la salle des fêtes par une pancarte PRIVE. Cacher l’extension ratée de l’école. Cacher la réalité de la bibliothèque et du CCAS. Cacher le monument aux morts par une soi-disant stèle. Cacher un CoCA qui a fait pschitt. Cacher ces voiries non-programmées chemin des Varennes, …. Et cacher toute information en « asservissant » la presse le 10 avril 2014. Sa correspondante nommée à la « commission municipale information »…. Plus qu’une pathologie, une addiction !

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