Mensonges d’erreur.
L’erreur est humaine. A condition de la reconnaître, et accessoirement s’en excuser. Ne pas la corriger et l’erreur devient mensonge.
AH 45, AH 25, quelle différence ? Une erreur dans la rédaction du compte rendu de CM. Celui d’octobre 2021. Le maire tente la banalisation et son dédouanement : « Monsieur le Maire informe les membres du conseil municipal qu’il y a eu une erreur de rédaction dans le dernier compte rendu au sujet de la parcelle de Mr Marcel Mey, qui est AH 25 et non pas AH 45. Il n’y a pas eu d’erreur dans la présentation au conseil municipal. »
« Il n’y a pas eu d’erreur dans la présentation au conseil municipal. » En langage clair, « C’est pas moi ! ». Alors, c’est qui ? » Une indication, « la rédaction » est pointée du doigt. Dont acte. Une fâcheuse habitude dont il faudrait bien tenir compte.
1- Juin 2020, le maire reconnait l’erreur. Ce faisant, il en génère une autre. La parcelle AH 25 et non AH 45, appartient à « la famille Mey ». Octobre 2021, « Monsieur le Maire informe les membres du conseil municipal … que la parcelle de Mr Marcel Mey». Paix ait son âme !
2- Délibération n°07-04-2021-3 : vote de l’augmentation des taxes locales. Elle a été corrigée peu après son édition. Si bien qu’elle serait passée inaperçu sans notre vigilance.
3- Délibération n° 23-02-2021-5 et n° 23-03-2021-4. Les 2 font le choix de l’architecte … le plus cher. Argument développé : « ses références semblant plus convaincantes ».
4- Février 2021, retrait de l’ordre du jour des comptes de la commune. Officiellement, pas d’explication car il se murmure qu’il y aurait des erreurs. Imputables au Percepteur, bien sûr.
5- Délibération n°16-06-2020-2, annulée à la demande des services de contrôle de légalité de la sous-préfecture. La liste des élus, transmise en sous-préfecture n’était pas conforme au vote.
6- Le vote du maire et de ses adjoints en mai 2020. Des bulletins dans l’urne ont été trouvés, alors qu’elles ont eu lieu à main levée.
Avec toutes nos excuses pour les oublis.
Toutes sont des erreurs manifestes. Erreurs d’écriture semble-t-il. Toutes auraient dû faire l’objet d’annulation comme celle demandée instamment par l’Etat. Il n’en a rien été.
Erreur non-rectifiée vaut mensonge. Mensonge d’erreur.