Le silence du perroquet.

Depuis le 15 mars de cette année, le chemin de la Varenne était fermé. Nouvel épisode poncinois de ce qui est devenu l’affaire du mandat.

Rappelons en les faits, chronologiquement :

1. Bulletin Municipal Janvier 2019 n°10, le Mot du Maire.

1. Bulletin Municipal Janvier 2019 n°10, le Mot du Maire.

Erreur, le chemin de la Varenne n’est pas réalisé. Et jamais inscrits aux programmes de voirie.

1. L’ancienne municipalité adopte le programme de voirie 2020. Sans la Varenne.
2. La nouvelle municipalité « autorise Monsieur le Maire à lancer la consultation des entreprises … » et accessoirement (sans s’en rendre compte), d’un mot, change le programme : Goincet au profit du Lavoir. Elle autorise la consultation …, sans la Varenne !!
3. Réalisation du programme de voirie 2020 en fin d’année. La Varenne fait son apparition. Surprise du chef !
4. Une réalisation partielle, aux accotements à « peaufiner ». Evènement immortalisé, adjoints et employés pelle à la main.
5. Un élu veut prendre connaissance du dossier.
6. Le maire s’oppose au Droit de l’élu.
7. La sous-Préfecture s’en mêle. La CADA aussi.
8. Le maire fait de l’élu curieux sa tête de turc et lui promet publiquement « pas de cadeau ». Néanmoins, il finit par lâcher du lest. Mais pas l’essentiel.
9. Il manque encore et toujours des pièces au dossier (factures). Nouvelles interventions. Tout le monde s’en mêle. Tout le monde, sauf les collègues du CM. Circonspects pour le moins !

Le chemin de la Varenne défoncé.

Phase 2. Nouvel épisode de l’affaire du mandat

1. Mars 2022, 1 an après la fin des travaux, le maire signe un arrêté portant réglementation de la circulation : « le chemin de la Varenne est barré » pour une durée de 300 jours.
2. Motif inconnu. Aucune information. Rien au CM. Rien à la presse. Rien au site de la mairie.
3. Un panneau « ROUTE BARREE » avec l’Arrêté « … à l’occasion des travaux réalisés par l’Entreprise …, pour l’extension de la ZAC de la Font de l’Or 42110 CLEPPE … »
4. Derrière les panneaux, les engins de travaux publics œuvrent à l’abri de tout regard.
5. 650 mètres (sur 900m) du chemin nouvellement remis à neuf sont défoncés.
6. Un nouveau tapis est posé. Le chemin élargi et borduré d’un trottoir. Spécificité à Poncins.
7. A l’heure de la rédaction, les travaux viennent tout juste de s’achever. La voie est à nouveau ouverte. En toute discrétion.

Cette présentation se nourrit de données factuelles vérifiables. Incontestables, et néanmoins indigestes. La faute aux Questions Orales qui restent sur l’estomac. La phase 1 se résume en un face à face entre l’élu assoiffé de transparence et le maire intransigeant, armé de son écharpe tricolore. « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Au diable les respects de légalité, déontologie et individus !

Le face à face devient rapidement un affrontement en mode perroquet. « Je veux les factures » - « Il a été décidé de refaire une partie du chemin» ! « Je veux les factures » - « Il a été décidé de refaire une partie du chemin» ! Sempiternellement !!

Possiblement, « la plus belle fille au monde ne peut donner que ce qu’elle a ».  « Je veux les factures » - « Il a été décidé de refaire une partie du chemin ». Stop !! Le piège se referme sur le bec du perroquet. Il faudra la clé de l’autorité compétente.

Mais la donne a changé. Les quelques véhicules qui empruntaient ce chemin chaque jour, étaient condamnés à la déviation. « ROUTE BARREE », par arrêté du maire de Poncins.

Extrait de l’arrêté.

Nous avons voulu en savoir davantage. Derrière le panneau « ROUTE BARREE », à l’abri de tout regard indiscret, les engins de travaux publics s’affairent sans relâche. « Pour l’extension de la ZAC de la Font de l’Or » selon l’arrêté du maire. La réalité dépasse largement cette intention de principe. Ils démolissent, grattent, décaissent, … Rien ne leur résiste. Plus le moindre indice de de la phase 1. A la place, un véritable billard, le chef d’œuvre de la commune. Et traduction de « travaux … réalisés pour l’extension de la ZAC de la Font de l’Or. 

En travaux

A ce stade d’observation, les réflexions et questions s’imposent.

1. On imagine qu’entre les communes de Poncins, Cleppé et CCFE il y eut dialogues, échanges, concertation, …. Mais le secret a été préservé.
2. La logique voudrait que ce soit la CCFE qui finance. Oui, logique !!
3. On imagine encore que la décision n’a pas été prise sur un coin de table. Tope là ! Non, le temps des maquignons est révolu. Mais va savoir !
4. On imagine enfin que la date de prise de décision est postérieure à la phase 1. En est-on si sûr ?

A suivre.