Responsabilité collective.

Publié le par Roger SAINT POL

La première ministre Elisabeth Borne appelle  à la « responsabilité collective ». S’agissant des économies d’énergies, elle invite Etat, entreprises et particuliers à « préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies ». Mais à Poncins, il n’est pas dans l’air du temps que le maire se laisse mener par le bout du nez. Cette fois, il en sera peut-être autrement car la situation est inédite, la gravité extrême, la menace sans détour et l’opinion publique préparée.

En 2018, le maire s’était fendu d’une interview donnée au SIEL (Syndicat Intercommunal des Energies de la Loire) qu’il s’est empressé à relayer sur le site de la mairie. Il y faisait l’apologie de la télégestion. Pourquoi pas ! Et aussi et surtout, n’a pas résisté à ses vieux penchants, faire la leçon à ses pairs maires qui sans doute n’attendaient que cela : 

Responsabilité collective.

Une conclusion à une argumentation irrésistible

Responsabilité collective.

Très facile ? En « 2014, la nouvelle salle des fêtes était aussi télégérée ». « Nous estimons à 50% l’économie d’énergie …. » Les chiffres sont impitoyables. Ils disent le contraire 25% d’augmentation par rapport à l’année précédente. Conclusion, il est imprudent d’annoncer … sans vérifier.

Responsabilité collective.

« 50% l’économie d’énergie, à pondérer avec la fréquence … », réflexion pertinente. Pour 2020 (donnée inconnue) et 2021, la Covid-19 est passée par là. Dernière donnée « normale » : 2019, elle battait tous les records. On a beau chercher les 50% d’économies. On ne trouve que des augmentations.

 

On sait ce qu’il en coûte des décisions unilatérales. Le passé le rappelle inlassablement : l’école où il manque 1 classe après extension, la salle des fêtes et l’étage devenu PRIVE, le chemin de la Varenne où on s’y perd, le local technique, gouffre financier … jusqu’au Règlement Intérieur. « Je sais, je sais, je sais, je sais » clamait un Gabin blasé avant de nuancer et conclure « Maintenant je sais, je sais qu’on ne sait jamais ».

 

Une leçon qui renvoie les certitudes des uns aux mérites de l’analyse et de la réflexion. D’abord un diagnostic clair, précis et aussi large que possible pour intégrer l’ensemble des paramètres avant de faire le choix d’un scénario entre plusieurs solutions valorisées. C’est ce qu’on apprend dans toutes les bonnes écoles de management. Une bonne occasion pour mise en pratique.

 

Responsabilité collective.
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