Qui sont les vandales ?

Publié le par Roger SAINT POL

Cette présentation sur le site de la mairie. Une figure de style !

 

CETTE TABLE POSÉE IL Y A 4 MOIS

A SUBI LES MÉFAITS

DES VANDALES

PLAINTE A ÉTÉ DÉPOSÉE

 

Nous condamnons fermement et sans ambigüité ces dégradations, qu’elle qu’en soit la forme. Comme nous avons condamné les graffitis le jour de la foire aux cerises 2014. C’était au lendemain des municipales. Cette fois encore. Entre 2, il y eut un certain nombre d’exactions analogues. Actes de vandalisme à l’école, dégradations et disparitions en tous genres au local de foot sur les bords du Lignon, panneaux de signalisation abimés, saccage du fleurissement communal et tous les cas dont nous n’avons pas eu connaissance. Car, il faut bien le constater, on ne nous dit pas tout. Exemple, le compte rendu de CM du 5 décembre 2019, son point N°4, éclaire nos concitoyens en ces termes : « Demandes de subventions. Le conseil municipal étudie les demandes de subvention, à savoir : … L’association FC Plaine …. Et décide d’attribuer … 300 € de subvention exceptionnelle à l’association FC PLAINE (8 voix pour et 1 abstention) ».

Pour être explicite, il faut comprendre que quelques sacs de ballons ont disparu de leur local après infraction de ce dernier. Et le CM y a répondu par une allocation de 300€. Il est vrai que cela fait long. Alors, pour faire court, le vandalisme exécuté à l’école, durant les vacances de printemps 2017, est passé sous silence. La quiétude des élus n’a pas été troublée. Une plainte a-t-elle été déposée ? On peut le supposer. Pour autant, un dépôt de plainte, s’il s’avère indispensable, ne permet pas de résoudre ce problème. Car il faut bien y voir là un problème. Cette recrudescence d’actes de vandalisme depuis l’incendie de la salle des fêtes en 2010. Dans le cas présent, la disparition des planches du plateau laisse à penser à un vol. Mais là n’est pas la question. Alors, quelle est la question ?

 

Qui sont les vandales ?

Les sociologues vous diront que l’être humain doit pouvoir se faire entendre. Si les moyens légaux ne lui sont pas autorisés, il résistera par tous les moyens. L’Histoire de France en est chargée d’exemples. Très récemment, la mise en place de cahiers de doléances dans les mairies a servi de soupape de sécurité aux revendications des gilets jaunes. 248 communes (sur 324) l’ont mis en place dans la Loire. A Poncins : non ! De quoi exciter leur frustration ? Possible ! Car quoiqu’en disent certains, il y avait bien des « gilets jaunes » à Poncins. Mais ce n’est qu’en exemple.

Autre exemple : les jeunes ont fait des « bêtises » (de jeunes) dans la salle qui leur était octroyée. Solution : suppression de la dite salle. La pédagogie ?

 

Et puisque nous sommes à la pédagogie, elle renvoie à l’éthique et à l’exemplarité.

Que dire de ces cérémonies au Monument aux morts qui n’est pas un Monument aux morts et du respect qui est dû à ceux qui ont leur nom inscrit sur le Monument ? Que dire de cette mascarade à propos des breloques sorties de leur contexte et qu’on met en pâture ? Que dire de ces permis de construire qui défigurent le village en ne respectant pas le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et dont le Tribunal Administratif a condamné la commune à plusieurs reprises ? Que dire de ces comptes rendus de CM insensés comme vu précédemment, du non-respect de l’ordre du jour et des non-corrections en cas d’erreur ? Que dire de cette désinformation qui, à coup de photos soporifiques, renvoie l’essentiel au rang d’anecdote ? Que dire du non-respect de la loi s’agissant de l’information et de ses propres règles comme la date de parution de l’Echo du Lignon

Qui sont les vandales ?

L’information de la population démarre avec des données factuelles. Nous le faisons. Nous le faisons parce rien n’est fait en la matière sur le plan communal. Nous le faisons à partir de cas concrets et que chacun peut vérifier. Mais les inconditionnels du « tout il est beau à Poncins » n’en auront cure. Ils vous diront que tout est faux avant de s’engouffrer dans ce qu’ils appelleront l’apologie du crime. Comme d’habitude, ils voudront faire croire le contraire de ce que nous disons. Que disons-nous ? Nous disons qu’une analyse n’a jamais fait un parti pris. Nous ajoutons que nous condamnons avec la plus grande énergie et la plus grande fermeté ces viols et autres actes de vandalisme. Nous disons aussi qu’ils peuvent être la réponse du berger à la bergère.

 

Que notre analyse serve de réflexion et c’est la collectivité qui s’en portera mieux.

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