Les infirmières au milieu du village.

Des nouvelles de nos infirmières ? Elles vont bien. Merci. Juste un peu pressées. Le métier ! Et la satisfaction des patients. Patient justement, est le qualificatif qui convient à merveille à propos de la promesse qui leur a été faite au CM du 29 mai 2017  : un cabinet infirmier (ce n’est pas du luxe) et une fin de travaux fin … 2018. Une fin de travaux prévus il y a 4 ans. Ils n’ont toujours pas démarré !

Alors, n’y tenant plus elles ont écrit au maire. Si on en croit la formulation du compte rendu de CM du 28 février 2022, elles demandent « un nouveau cabinet ». Il n’y a aucune réponse. Il n’y a jamais de réponse. Le maire ? Il n’aurait pas apprécié. Question d’immédiateté (interview de France Bleue en avril 2018).

Cet épisode aura eu le mérite de décanter la situation. Nos infirmières ont compris. Elles ont compris que les promesses n’engageant que ceux qui les reçoivent, et que « si t’as besoin de rien, tu es la bienvenue » …. Du coup, elles s’installeront Allée des chênes rouges, face à la maison du maire. Non, pas par provocation. Par efficacité, et … opportunité. Intérêt, le centre de gravité de la commune se rapprochera un peu du centre de gravité du Département ligérien. Pour le sourire de la prochaine émission sur France Bleue.

Grâce à cette excentricité, pas de problème de stationnement. Il faudra toutefois éviter le goulot d’étranglement de la côte du cimetière. En 2017, il avait fait l’objet d’une pétition assortie d’une solution promise avec le CoCA. Encore une question d’immédiateté ! En attendant, il est prudent d’emprunter la route de MontbriSSon. Vous y découvrirez la scierie installée au cœur d’un quartier résidentiel au mépris de toutes règles d’urbanisme, de son PLU et des habitants. En quelque sorte le revers de l’Allée des chênes rouges.

Car l’Allée des chênes rouges s’est métamorphosée en … 2017. Jusque-là, terrain agricole communal cultivé par un paysan poncinois depuis des décennies. Jusqu’à ce qu’il rende son tablier. C’est là direz-vous qu’on décida d’en faire ce qu’il est devenu, à savoir la zone artisanale qu’on lui connait aujourd’hui. Pas tout à fait ! Il connut un épisode intermédiaire qui a peu transpiré.

2016, le CM délibère ce qui suit : (délibération 26-10-2016 n° 9 et 10) les parcelles ont trouvé repreneur. Quelles parcelles ? La précision du compte rendu ne va pas jusque-là. Faudra faire avec.

Les parcelles ont trouvé preneur. Quelles parcelles ? La précision du compte rendu ne va pas jusque-là. Faudra faire avec.

Réunion de CM suivant, le 14 décembre 2016, rubrique « Courrier », au compte rendu :

Un nouveau candidat pour exploiter. Trop tard ! Après … la bataille.

Mais l’autorité compétente veille. Les critères d’éligibilité ne sont pas respectés !!!  Cf. le compte rendu du 13 septembre 2017, rubrique « 8 Courriers – mails. »

Une sorte d’appel (qui ne dit pas son nom) au rejet dont l’impétrant se dit victime. La cause du rejet : l’inéligibilité déclarée, qui avait manifestement échappé à la vigilance du CM dans excès de précipitation dont il est peu coutumier. Sauf exception ! A ce stade, on n’en est plus à la demande d’autorisation. C’est bel et bien à la Délibération qui est rejetée. Règlementairement et formellement, elle doit être annulée. Comme pour la Commission d’Appel d’Offre, Délibération 0-09-2020-3. Il n’en sera rien. Le maire conclut ce point en séance : « Affaire à suivre » ! Nous suivons.

Une demi-heure plus tôt, le CM adoptait cette Délibération :

Il s’agit « d’installer des entreprises », parcelle AC 114. Sauf à ce que le Plan de zonage de la commune ait été modifié, la dite parcelle AC114 n’existe pas. La parcelle UC 114, oui. La différence ? U comme « Urbain essentiellement voué à l’habitat » et A comme Agricole. Cf. le PLU de Poncins. Et le coût au m²

La parcelle UC 114 est découpée en 3 : 3 959m² pour l’un, 15 166m² pour le second et 340 m² restant à la commune ; en prévision d’un élargissement de la chaussée … de 8 mètres. C’est l’explication officielle. La somme des 3 ne correspond pas exactement à la somme totale pour des raisons qui demeurent assez mystérieuses en dépit des explications du maire. La clé de répartition, elle aussi est une énigme.

Toujours est-il qu’une zone artisanale s’est créée. En toute légalité ? La réponse se trouve dans ce qui précède. Et aussi dans le SCoT. Une zone artisanale qui aurait pu accueillir …, le Local technique de la commune. Et une occasion de perdue de mettre les infirmières au milieu du village. Nous leur souhaitons la bienvenue et un avenir radieux.