Le foot dans le collimateur

En réponse à la Question Orale n°1, posée par Michaël Gibert, le maire s’autorise une comparaison entre les vestiaires foot et le « local boules ». Réflexion de néophyte qui n’a jamais mis les pieds dans un vestiaire foot, ou alors il y a si longtemps, … « Ils ne sont absolument pas dans le même état ». C’est vrai ! Aussi vrai qu’on n’a jamais vu le « local boules » inondé par les humeurs du Lignon. Ni envahi d’enfants tout crottés ! Comparaison n’est pas raison !

Le terrain a perdu son homologation ! (Les boules, non) « Le terrain du Lignon, n’est pas un terrain de compétition mais un terrain d’entraînement » s’enthousiasme ( !) le maire. A Poncins, c’est le progrès à reculons ! Comment s’étonner que les amateurs lorgnent en direction de Cleppé. Avez-vous déjà vu le terrain de Cleppé ? Avez-vous vu celui de Poncins ! C’était un peu le remake de la séquence foot de 2015. Oui, 2015 ! Nous avions relaté le « rififi » au sein du CM entre une élue contre le maire. Suivi de cette chronique du 10 octobre 2015 :

• « 17 mars 2015 : Lecture en CM du courrier du président du FC Plaine (foot). Un courrier sévère qui fait notamment quelques comparaisons avec Cleppé. Le maire clôt la question pour permettre un dialogue impossible en réunion de Conseil. (seuls les élus ont la parole en CM)
• 13 avril : réunion explicative sur le terrain entre protagonistes. Le FC Plaine dénonce un terrain bosselé, …. Des devis sont demandés.
• 20 avril : un mois après la dernière réunion de Conseil, le point « foot » renvoyé à plus tard n’est pas abordé. Les élus n’en sauront pas davantage.
• 22 septembre : retour de la question en CM. Après examen des devis demandés le 13 avril, le maire s’affirme « sceptique » car le terrain est bosselé, ….
• 3 octobre : retour sur le terrain de foot. Le terrain est toujours bosselé. Le discours des uns et des autres est apaisé. Quelques heures plus tard se déclenchait l’une des inondations les plus meurtrières en France. Ce n’était pas le Lignon !
• La suite au prochain numéro. »

Eh bien la voici.

Les gros travaux de rénovation évoqués en début de mandat devaient faire suite à un gros coup de fatigue. On ne les trouve dans aucun compte rendu. N’ont pas été budgétés. Sinon …

« L’inondabilité du secteur ». Finalement, ça gêne qui ? Suffi de patienter, ça finit toujours par baisser ! Poncins n’est pas dans le Pas de Calais !!

La suite est placée sous le signe du puzzle. Pas de bol, il manque une pièce : « Au cours de l’année dernière, une rencontre FC Plaine pour définir les points litigieux : recul de la main courante, hauteur des cages. » Ça n’a pas de sens. Avantage, son côté pratique, c’est l’auberge espagnole ! On y met ce qu’on veut. Les points litigieux ? Ils ont été définis. Au cours d’une rencontre avec le FC Plaine. L’année dernière. En 2022 ! Ensuite ? Manque la pièce du puzzle. Le FC Plaine a eu la discrétion de ne pas l’évoquer au(x) Bulletins Municipaux.

Autre point : « l’éclairage a été rétabli ». Celui-là est rassurant. Que demande le peuple footeux ? Il demande « l’éclairage sur la totalité de la pelouse ». Mais le SIEL a la tête dans les nuages et émet un avis défavorable. Pour « remplacer l’éclairage public par un projecteur ».

Ça n’était pas la question. Le maire aurait pu en faire la remarque. Sauf si, lui-même n’a pas bien compris. Ce qu’il reconnaît parfois ! Surtout en réponse aux Questions Orales.

L’état du bâtiment est déplorable. L’entretien y fait défaut et les actes de vandalisme y sont légion. En novembre 2020, au début du mandat, Michaël Gibert, dans sa QO n°1 avait proposé de s’attaquer à ce problème de « dégradations incessantes ». Ah oui, quelle réponse ?

Donneur de leçons en prime. En réactivité. Pas en orthographe !

Balle au centre !!