Tous les coups sont-ils permis ?

Publié le par DESIR A Poncins

La question se pose après les coups bas sur un candidat à la mairie de Paris. C’est à Paris. Paris n’est pas Poncins. Et pourtant !

 

L’article du journal local le 2 février est : insultant, choquant, inadmissible. Il sonne l’hallali à l’encontre d’une personne pour l’utilisation du mot « breloque » après l’avoir extrait de son contexte, dans un article sur un blog privé où il décrit le déroulement de la cérémonie du 11 novembre : les médailles qui refusent de s’épingler sur la poitrine des récipiendaires, qui tombent sur le sol et l’oubli des éloges par le maître de cérémonie. Des péripéties qui ont donné lieu au titre suivant : « Breloques récalcitrantes devant ce qui n’est pas un « Monument aux morts » ». Largement de quoi mettre en émoi les Anciens Combattants. Ce fut le cas. Non pas par rapport au « Monument aux morts » et les évènements du jour. C’est le mot « breloque » qui met le feu aux poudres et donne lieu nominativement à un déversement de haine et de mépris sans précédent.

« Breloques récalcitrantes devant ce qui n’est pas le Monument aux morts.

Publié le 26 novembre 2019 par DESIR A Poncins

 

« Les noms gravés sur nos monuments aux morts nous rappellent constamment les valeurs d’honneur, de courage, de dévouement et de bravoure. » Cette phrase est tirée du message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées et lu par les enfants du Conseil Municipal Jeunes.

Une lecture faite à Poncins aux « Monument aux morts » qui n’en est pas un, au mépris des 46 noms qui sont gravés sur le véritable Monument aux morts, probablement parce que les valeurs en question n’ont pas besoin d’être rappelées. D’ailleurs, l’école n’était pas représentée.

 La cérémonie s’est conclue par la remise de la médaille des combattants en Algérie à André Ranc et Georges Thivolet. Pour le 1er, la médaille a refusé obstinément de s’épingler. Il fallut s’y mettre à 4 ou 5. Heureusement, ce ne fut pas le cas pour le second, encore que, elle intervint après avoir mordu la poussière. Puis il y eut une prolongation ou le maire s’est confondu en excuses pour avoir oublié l’éloge des 2 récipiendaires préparée par le président de la FNACA. »

 

Que ces propos aient réellement blessé les Anciens Combattants, possible. Une erreur, toujours possible, se corrige. Il y a des précédents. A plus forte raison sur l’utilisation d’un seul mot. Mais l’issue ne devait probablement pas être celle-là.

 

Le maire inscrit ce point à l’ordre du jour, en priorité 1 : « courrier de la FNACA ». Pour le moins laconique mais habituel. Ce faisant, il a pris connaissance de son contenu (au moins) et pourtant n’entreprend aucune tentative de conciliation.

Le maire donne la parole aux Anciens Combattants présents. Il l’a interdit aux parents d’élèves dans une séance précédente.

Le maire refuse de donner la parole à la personne agressée et présente à la séance.

Le maire ne joue pas son rôle d’arbitre en particulier face à la meute et au flot d’invectives.

 

4 fautes qui ont alimenté cette dramaturgie. Et une cinquième avec l’article du journal rédigé par un membre de la commission municipale information.

 

Enfin, le masque vient de tomber. Le maire est candidat à sa propre succession pour la 6ème fois malgré une promesse de pas plus de 2 mandats. La FNACA n’était-elle pas l’éclaireur avant l’assaut ?

 

 

 

Tous les coups sont-ils permis ?

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