Confidence pour confidence.

18 avril, jour funeste pour l’espèce chevaline. Il y a un an, une jument eut le grand tort, se promenant sur les bords du Lignon, de tomber dans un trou qui eut raison de sa vie. Fort heureusement et miraculeusement, la jeune fille qui la montait n’y subit aucun dommage physique. Psychologiquement, on n’en sait rien et il n’est pas évident qu’on ait cherché à le savoir. De l’évènement par lui-même, il s’en fallut d’un rien pour qu’il passât inaperçu. Ce petit rien, ce fut la Question Orale de Michaël Gibert, posée … le 13 novembre. 7 mois après ! Entre temps rien. Ou presque. Le trou fut si vite colmaté que personne ne put soupçonner la tragédie. Pas la moindre information. Notamment en « questions diverses ». On aurait voulu le cacher, qu’on ne s’y serait pas pris autrement.

CM du 13 novembre 2023

7 mois plus tard, Michaël Gibert soulève le « pot aux roses ». Impossible de répondre « nous avons déjà répondu à la question ». Le maire se laisse aller aux confidences. « Oui, un passage caméra a été réalisé en mai ». Un mois après l’accident ! Confidence faisant suite à une autre confidence intervenue un peu plus tôt à cette même séance de CM, lors de l’examen du RPQS eau potable : « Seul le délégué du syndicat des eaux peut savoir cela…. ». Notre chronique « Les yeux dans les yeux ? » traduit et éveille la conscience des détracteurs.

La publication du rapport d’accompagnement de la caméra éclairera le public sur ce que sont les « imperfections ». Des « imperfections » qui nécessitent « de remplacer la canalisation » ! Ça n’est pas rien !! Et ça n’est pas gagné !

Alors le maire tient à rassurer son auditoire : « Des entreprises suite à ce passage caméra vont être contactées pour établir des devis ». 7 mois après l’accident, elles vont .. ! 12 à ce jour anniversaire !!! Pour ne rien perdre du passé, rappelons ces propos du maire de Poncins en conclusion de son interview sur France Bleue en avril 2018 : « … ce que je peux dire c’est que, l’évolution des mentalités, les gens de nos jours sont plus exigeants me semble-t-il qu’il y a 20 ou 30 ans. On est dans une période où on veut des choses assez rapidement et nous devons faire preuve de pédagogie pour expliquer qu’on ne peut pas tout faire, tout en même temps,  qu’il faut faire des échéanciers et je crois qu’il faut avoir l’honnêteté et parfois un peu de courage pour expliquer que c’est certainement une bonne demande mais qu’on ne peut la satisfaire tout de suite. Il ne faut jamais hésiter à expliquer aux gens. »

QO de Josiane Fouquet à la séance suivante le 14 décembre

4 heures pour poser la question, 4 jours pour «expliquer aux gens ». En l’occurrence à une élue, représentant de la population. Sans hésitation ! Certitude, la cohérence avec les propos de la séance précédente. Notamment les « quelques « imperfections »

QO de Michaël Gibert le 14 décembre 2023

Notre chronique du 2 février 2024 : « Foutage de gueule », plus que jamais d’actualité

Quant à « l’arrêté interdisant l’accès aux chevaux sur cette aire de loisirs », il faudra patienter encore un peu.