Il fallait oser !

La réunion de CM en novembre allait marquer une nouvelle étape dans l’évolution de ses modes de fonctionnement et lever un petit coin du voile de l’opacité dans la gestion communale. L’opacité s’est outrageusement renforcée ces derniers temps pour représenter l’ultime rempart à la connaissance et à l’information des affaires locales au public. Renforcé le refus obstiné de mettre certains documents en ligne qui jusqu’alors l’avaient toujours été : les RPQS eau et assainissement par exemple. Renforcée l’absence de réponse aux demandes des administrés, son Règlement Intérieur (RI) validé en octobre 2020, autre exemple.

Ainsi la réunion du 19 novembre, s’ouvrait sur une nouvelle formule après l’adoption de son RI. Une obligation qui pouvait être de tous les dangers, avions nous déclaré. C’est pourquoi elle est restée « Top Secret ». Avec ces « Questions orales », imposées par la Loi, inscrites à l’ordre du jour, et devenues « Questions orales posées par Michaêl Gibert et Laurent Burnod » !

Des  questions posées : du jamais vu. Jamais ! Totalement contraire à la marque de fabrique locale. D’où une certaine réserve ou timidité bien compréhensible de la part des édiles. Et néanmoins au service de ceux qui les ont élus, posant des questions pertinentes pour régler des problèmes récurrents tels les actes de vandalisme ou visant à respecter la législation. Nous voyons dans ces questions le souci du respect des règles déontologiques et de l’éthique envers nos concitoyens, et respectueuses des institutions. En réponse, ils ont reçu le mépris arrogant du tout-puissant. Oser répondre : « Le courrier adressé à Monsieur le Maire ne s’adresse pas au conseil municipal, sauf si Monsieur le Maire juge « intéressant » de le présenter au conseil municipal ». Il fallait oser. Monsieur le Maire a jugé. Et Monsieur le Maire a osé.