Les vandales sont de retour.

3^ème acte de vandalisme en moins d’un an. Juillet, septembre et maintenant en avril. Bien sûr, nous condamnons sans réserve ces dégradations sauvages et nous invitons leurs auteurs à trouver d’autres défouloirs.

S’il s’agit de trouver une explication à l’accélération de ces actes de vandalisme, certains s’en remettront au Covid19 qui prive chaque individu de ses libertés d’avant. D’autres, à l’ambiance au sein du conseil municipal et à l’exemple qui en est donné. D’autres encore, à la fatalité : c’est partout pareil. Aucune de ces explications ne peut servir d’excuse et chacun de ces actes doit être réprimé.

Avec toutes les précautions qu’impose le contexte local, et donc avec naïveté, un conseiller eut le courage prudent d’aborder ce sujet aux questions orales :

Question : « Face aux dégradations incessantes, serait-il possible d’instaurer une commission sécurité afin que chacun puisse donner son avis et tenter d’apporter des solutions à ce problème ? »

Réponse : « Les incivilités et le vandalisme existent à Poncins comme ailleurs. Il est demandé à ceux qui constatent de tels actes de prévenir la Mairie qui porte plainte. Ce n’est pas une commission qui va réglée ( !!!) ces actes-là, car il faut réagir le plus vite possible. »

Poser la question, c’est se lancer à la recherche de solutions. Et rechercher une solution quand il n’y a pas de problème, c’est …. C’est la réponse du maire. A Poncins, c’est comme ailleurs. Et puis la Mairie ne lâche rien de sa chasse gardée. Cela vaut un avertissement. Contentez-vous de prévenir la Mairie. Et nous, on porte plainte. En 2 mots, voilà rappelé le rôle de l’élu poncinois. Et en conclusion, comme toujours, une petite pirouette qui ne veut rien dire et qui échappe à la raison.

Réflexion ! Qu’est-ce qui interdit un élu de prendre l’initiative de constituer un groupe de travail extramunicipal ? « Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour faire avancer la commune dans la bonne direction. » affirmait le maire. Chiche !!