Du jeu de l’oie au Monopoly.

Publié le par Roger SAINT POL

«  Ne perdons rien du passé, … ». C’est pour n’en rien perdre que nous avons mis en mots l’interview de France Bleue d’avril 2018 (publiée les 22 juin 2018 et 13 mars 2020). Nous pouvons ainsi puiser les sources du passé et retrouver ici les chemins de l’école. En 3 phrases, le Maire a tout dit : l’extension en cours, c’est la « 3ème fois depuis que je suis maire », puis « c’est un signe de vitalité »  sans indiquer pour qui, et enfin : « on peut penser que dans quelques années, non seulement ça va se stabiliser, mais ça va décroître, inévitablement ». Puis,  « … un afflux depuis une dizaine d’année de population jeune qui a des enfants d’âge scolaire. C’est la raison pour laquelle il y a eu ce pic (Nous sommes en 2018 et l’école comptait 132 élèves. 3 de moins que l’année précédente. D’où le pic en 2017). On peut penser que dans quelques années, non seulement ça va se stabiliser, mais ça va décroître, inévitablement. » « Donc, selon le maire, le pic est derrière nous. Il faudra s’en souvenir. » Notre article « Ça c’est Poncins ?! » du 22 juin 2018. Nous nous souvenons.

 

Aujourd’hui, on mesure le côté visionnaire du maire. Le pic de 132 élèves a pris de la hauteur. 10 de mieux un an plus tard. Une décroissance à l’envers et surtout une classe manquante un an après les travaux d’extension. Lesquels travaux ont coûté la bagatelle de 240 000€, annoncés par la mairie ! 240 000€, au moins. Pour créer une salle de classe !

1 an plus tard, il manque à nouveau une classe. Le calcul est vite fait. L’algéco : « 12 à 15 000€ par an partent en fumée ». Ce sera non ! A Poncins, la fumée ça suffit ! Pour l’année 2019, ce sera le chausse-pied. Ils (l’école) ont attendu les travaux pendant 2 années. Une année de plus, une année de moins, …. Et puis, « Ça va décroître, inévitablement. » Pas de bol, 2020 confirme 2019. Le pic n’est plus un pic. C’est un cap. L’effectif 2020 est encore de 142.

Banco sur un coup de dé. Comme au jeu de l’oie. La rentrée des classes va à la case « labyrinthe » et condamnée à reculer une douzaine d’années pour des retrouvailles émues. La bibliothèque ? Elle est jetée au fond du puits et y restera le temps de …. Le temps de la délivrance.

 

Au CM, il n’a pas été question de la rentrée des classes. La dernière fois qu’il en fut écho, c’était en juin. Pour apprendre que « Le conseil municipal est satisfait qu’une solution ait été trouvée pour la création d’une 6ème classe. La 6ème classe sera dans la bibliothèque. La bibliothèque ira à l’ancienne bibliothèque près de la salle communale. » Satisfait et heureux de l’apprendre !

 

Reste 2 questions. L’école de l’autre côté de la rue est-elle pérenne ? Si oui, pourquoi cet aller-retour avec l’autre côté de la rue et quid des questions de sécurité. Si non, quelle solution ? La bibliothèque au fond du puits, pourquoi ? Une problématique dont les administrés sont tenus soigneusement à l’écart.

                                                                                                                

Coût de l’extension. 240 000€ pour une salle. Fut-elle d’école !!! C’est 2 fois le prix d’acquisition de la propriété « AH79 et AH80, rue des écoles, d’une superficie totale de 2 349m² ». Ne comprend-elle pas une maison. De quoi régler le déficit de salles ! Retour au jeu de … Monopoly.

 

Du jeu de l’oie au Monopoly.
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