Démenti des chiffres à d’imprudentes déclarations.

Le 11 janvier de cette année, nous avions réagi à un article du SIEL (Syndicat Intercommunal des Energies de la Loire). En substance, il faisait l’apologie de la gestion intelligente des bâtiments publics. Témoignage à l’appui, du maire de Poncins. Un témoignage tellement argumenté qu’il révèle ses propres incohérences dès lors qu’on cherche à en vérifier l’exactitude. A savoir une facture allégée de 3 300€ pour l’école. Depuis 2013. Un retour sur investissement en 4 ans au lieu de 7. Puis ce fut le tour de la « salle des fêtes » qui, réalise 50% d’économie. Cette fois, depuis 2014.

Ci-joint le suivi des coûts d’électricité pour la période 2007  à 2017. On ne peut pas dire que le discours tenu ci-dessus trouve sa cohérence avec les chiffres ci-dessous. Au contraire.

Tout se passe comme si les années 2014 à 2016 étaient totalement atypiques. Anormalement au-dessus pour les années citées : 2014 et 2015. Plus en rapport pour 2016. Ces 3 années mériteraient une analyse pour en connaître les expliquer et en tirer les leçons.

L’année 2017 révèle un quasi alignement avec les valeurs antérieures. Comme si toutes les actions passées n’avaient servi à rien. Celles que nous avons analysées mais aussi la suppression de l’éclairage du village la nuit. Il est évident qu’elles ont eu un impact positif sur les finances locales mais qui n’ont rien à voir avec les annonces imprudemment déclarées parce que non vérifiées.

Reste la leçon en guise de conclusion : « Attention cependant à bien sensibiliser les usagers des bâtiments car il faut que les radiateurs restent bien ouverts. Sinon la télégestion ne peut rien faire à distance ».