Une tendance pour l’assainissement collectif qui n’est plus favorable à Poncins.

Publié le par DESIR A Poncins

La réunion de CM du 26 septembre, 2 semaines après celle du 11 septembre a gardé pour elle, le mystère de sa fréquence. Pour preuve, en 2015, le Rapport sur le Prix et la Qualité du Service (RPQS) assainissement a été examinée en juin 2016. 3 ans plus tard, l’annonce a été faite le 11 septembre 2019 pour avoir lieu 15 jours plus tard : le 26 septembre.

Ce délai supplémentaire a été mis à profit pour de grandes nouveautés. D’abord, distribué en séance. Ensuite, l’annonce faite au rythme des pages égrenées. Page 2, page 3, …. « Page 15, c’est pas pifométrique, mais un peu … En gros, sur 120 points possibles ( la note), on a 70…. C’est vraiment à la louche ». Une louche qui s’est passablement épaissie. Tellement que c’en est louche. La note 15, un an plus tôt, passe à 70. Belle progression ! Due au pifométrique car aucune action correctrice n’a été réalisée. Donc, ça progresse tout seul. Ma foi, ça touche au miracle !

 

« Page 19, l’en-cours de la dette : elle baisse. C’est normal. Elle passe de 256 698,33 à 248 197,90…. Les intérêts baissent de 12 566,10 à12 508,04. » C’est encore normal. Pourtant, une voix discrète se fait entendre sur les possibilités de renégociation des intérêts. Comme pour couper court : « les pénalités sont supérieures à ce qu’on peut gagner ». L’argumentation vient ensuite : « Au moment où on a emprunté, ils ont acheté l’argent et ils l’ont acheté au taux du marché de l’époque. En supposant qu’ils l’aient acheté à 4%. Les taux, si les taux sont à 0,5, ils ne peuvent jouer que sur leur marge à eux et non pas sur ce qu’ils ont acheté. » Et d’évoquer un temps où « les taux étaient à 10%. 9,95 ! ». Toujours ce retour au passé ! Du coup on est passé à autre chose. Mais la parole s’était libérée.

Une autre voix : « que devient ce document ? ». Destination la sous-préfecture. L’important ne tient pas tant en la réponse mais dans ce qu’elle révèle car, depuis le début du mandat, c’est quand même la 5ème fois que le RPQS est examiné. Les explications ont dû se montrer convaincante car il a été « approuvé à l’unanimité ».

Pourtant une nouvelle intervention a permis de relancer le sujet après le vote. Et de décrire le réseau, rappelant du coup que « ceux au-delà de la route Feurs Boën ne sont pas raccordés. Il est vrai que, il y a quelques années, on a poussé les collectivités à faire du raccordement à tout à l’égout.… Maintenant, la tendance n’est plus du tout à tout raccorder. Il vaut mieux être vigilant sur les systèmes d’assainissement … »

 

Puis il y eut cette question complémentaire : « Qui établit le RPQS ? ». Elle est intervenue hors du périmètre des élus  « Par nous, la commune, … » suivi d’explications génériques. Cette fois encore, la règle de ne donner la parole qu’aux seuls membres du Conseil a été bafouée. Une dérogation locale qui s’applique à la presse ou à la commission municipale information. Les parents d’élèves s’en souviennent.

 

Notre analyse :

« … la tendance n’est plus du tout à tout raccorder. » : les habitants de Goincet et de tous ceux qui ne sont pas raccordés au réseau doivent se le tenir pour dit. Reste cette question : à quoi servent les quelques 160 000€ qui croupissent au Bas de laine. 155 000€ en 2014, devenus progressivement 162 000€ 6 ans plus tard. Une augmentation de 4,5%. L’abonnement est passé de 168 à 173€, soit près de 3% d’augmentation. Le m³ consommé lui, a augmenté de 1.02 à 1.08€, soit près de 6%. La moyenne fait 4,5%. 4,5% payé par le consommateur. 4,5% pour le « Bas de laine communal ». Cette comparaison n’est possible que par consultation des résultats budgétaires.

 

Au-delà de 100m3, c’est gratuit. A Poncins, l’eau reste une ressource opulente.

 

« … la tendance n’est plus du tout à tout raccorder. » : une déclaration qui justifie l’absence d’investissement durant le dernier mandat municipal. Mais cette tendance poncinoise s’exerce au mépris de l’impact environnemental et des promesses de raccordement pour Goincet. Et au mépris du patrimoine des habitants non raccordés au réseau. Un patrimoine déprécié.

 

En 2014 et 2015, 109 installations non-collectives ont été contrôlées. 93 ont été déclarées non-conformes. A priori, suivi d’aucun effet.

Publié dans Au FIL du Lignon

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