Les vœux du maire : « Je ne dis pas des bêtises ? »

Publié le par DESIR A Poncins

80 personnes environ. C’est un peu moins qu’au repas des Anciens mais ici les Poncinois sont plus nombreux. Peu ou pas d’invités officiels. Un conseil municipal qui a retrouvé un peu de son identité et des élus qui ne boudent plus, après plus d’un an d’abstinence. Le Conseil municipal Jeunes, à effectif réduit. Le maire affronte l’assistance. Les volets sont clos et là où ils font défaut, un rai de lumière s’invite en dépit de l’interdiction des planches. Au fond de la salle, le bar, plus « beau bar » que jamais, vers qui vont fondre les convives quand le rideau sera tiré.

 

Vous êtes à la cérémonie de vœux. Le décor est posé. Le one man show peut démarrer. Rapidement le maire cherche à conjurer ce doute qui l’étreint. « Je ne dis pas des bêtises ? ». Un regard en appel à l’aide, sur sa gauche, n’y changera rien. Le souffleur ne souffle rien Opération réitérée à moult reprises. Toujours en vain.

 

De ces bêtises, il en est une qui les surpasse toutes, et de loin. L’école. L’école est trop petite. Pourtant des travaux ont été réalisés. On l’a agrandi à 5 classes. Coût : 230 000€ en 2018. Quand même ! Nous avions alors dénoncé ce projet pour ses insuffisances. En particulier son sous-dimensionnement. Un an plus tard, une 6ème classe est créée. Voilà pour l’état des lieux. Maintenant la présentation du maire.  Ils (enfants et enseignantes) sont un peu à l’étroit. L’année prochaine sera à peu près pareille et ensuite, cela devrait baisser. Une présentation qui, à l’horizon 2 ans, n’est pas loin de la vérité. Nous évaluons une légère augmentation (+2) pour 2021 et une baisse (-5) pour l’année suivante.

 

Un peu plus tôt, le maire avait détaillé l’état civil de l’année 2019. 16 naissances (dont 12 garçons, 4 filles). Résultat, en 2022, une nouvelle augmentation s’annonce (+4). Conclusion l’effectif qui « devrait baisser » selon le maire, augmentera de 1. Evidemment c’est sans compter sur toutes les incertitudes afférentes à ce dossier, en particulier sur l’exode toujours possible vers d’autres cieux. Celle liée au déficit de nourrices à Poncins n’est pas à négliger. C’est une réalité locale pour laquelle le maire s’est systématiquement défaussé vers la communauté de communes. Mais ce n’est pas elle qui en paiera le prix.

 

Sur l’école, le maire n’a pas osé le : « Je ne dis pas des bêtises ? ». Il n’a pas dit non plus quelles étaient les perspectives de solution. Nous étions à la cérémonie de vœux.

 

 

 

 

Les vœux du maire : « Je ne dis pas des bêtises ? »

Publié dans Au FIL du Lignon

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